Leroy Moritz Aiyanyo est un mannequin dont la carrière a été marquée par un engagement envers l’authenticité et le talent artistique dans le monde de la mode. Connu pour sa capacité à apporter de la profondeur et une véritable émotion à chaque projet, Leroy a captivé public et collaborateurs.
Son parcours, souligné par de récents travaux avec des marques emblématiques comme Guttridge et Carrera, met en valeur son talent pour relever de nouveaux défis et établir des liens significatifs sur le plateau. Grâce à son approche narrative, Leroy redéfinit ce que signifie être mannequin, incarnant la vulnérabilité et la force d’une manière qui résonne au-delà de la caméra.
Dans cette interview, il partage les expériences transformatrices derrière ces campagnes, offrant un aperçu du processus créatif qui façonne son travail.
IMAGE : LEROY MORITZ AIYANYO
Merci de nous rejoindre, Leroy ! Commençons par la campagne Guttridge. Pouvez-vous nous raconter ce que c’était de monter sur le plateau ?
Leroy Moritz Aiyanyo : Absolument! Je me souviens avoir ressenti un mélange d’excitation et de nervosité en montant sur le plateau de Guttridge. Guttridge est connu pour placer la barre haute dans les campagnes de mode, je savais donc que les attentes seraient intenses.
Le décor regorgeait de certains des créatifs les plus talentueux avec lesquels j’ai jamais travaillé : des stylistes qui avaient une vision claire et des assistants s’assurant que chaque détail était parfait. C’était une masterclass en collaboration et en repoussant les limites de la créativité.
Cela semble intense ! Y a-t-il un moment précis du tournage qui vous a marqué ?
Leroy : Certainement. L’approche de Guttridge était entièrement axée sur la narration. Un tournage n’impliquait même aucun accessoire, juste des histoires freestyle sur des expériences réelles, comme la façon dont nous avons passé Noël à la maison.
Cela m’a mis au défi d’approfondir mes propres expériences et de devenir un modèle. Ce niveau de narration m’a vraiment poussé à être plus polyvalent et plus confiant. À la fin, j’ai senti que l’expérience avait renforcé ma crédibilité, ouvrant même des opportunités internationales.
Incroyable! Et j’ai entendu dire que la campagne se déroulait dans un endroit assez unique ?
Leroy : Oui! Pour l’un des tournages, Guttridge souhaitait capturer une atmosphère sauvage et naturelle. Nous avons donc tourné dans un cadre montagneux isolé. Nous avons commencé la randonnée vers cet endroit au lever du soleil et lorsque nous avons atteint le sommet, il y avait cette lumière dorée à travers les sommets, c’était à couper le souffle. Me tenir là m’a donné un sentiment de clarté que je n’avais pas ressenti depuis des années.
C’était plus qu’un simple tournage ; c’était une expérience. Guttridge m’a encouragé à explorer l’espace et simplement à tout comprendre. Je ne faisais pas que poser ; J’étais en contact avec l’environnement.
Cela semble transformateur. Qu’avez-vous ressenti après le tournage ?
Leroy : Je me sentais ancré. Cela m’a rappelé que la vraie beauté n’est pas toujours une question de perfection ou de glamour ; c’est une question d’authenticité. Depuis, j’ai été attiré par les projets qui permettent ce genre de réalité et d’objectif. Guttridge m’a appris que parfois les images les plus puissantes proviennent de moments de simplicité et de profondeur.
Parlons de la campagne Carrera. Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu l’appel ?
Leroy : Recevoir l’appel était surréaliste. Carrera a une esthétique tellement robuste et authentique, ce qui était nouveau pour moi. Entrer sur le plateau de Milan, c’était comme entrer sur un plateau hollywoodien : des écrans immenses, des projecteurs, des designers partout. Pendant un moment, je me suis senti hors de ma ligue, mais dès que j’ai vu mon reflet dans cette première tenue, j’ai su que j’étais prêt à faire mes preuves.
Quelle a été la partie la plus difficile de ce tournage ?
Leroy : L’intensité. Le photographe voulait « de la vulnérabilité mais avec de la force », j’ai donc dû creuser profondément. À un moment donné, il m’a demandé d’imaginer être seul au monde, dénué de toute façade. J’ai fermé les yeux, j’ai pris une profonde inspiration et je l’ai vraiment ressenti. Quand j’ai ouvert les yeux, il y avait un silence sur le plateau et j’ai senti que quelque chose avait changé. Ce fut un moment fort où j’ai réalisé que le mannequinat allait au-delà de la simple apparence.
Cela ressemble à une percée. Comment l’équipe a-t-elle réagi après cela ?
Leroy : L’énergie a changé. L’équipe a découvert une nouvelle facette de moi et le directeur créatif est même venu me serrer la main et m’a dit : « Vous avez quelque chose de rare. » Ce moment a validé tout ce sur quoi j’avais travaillé dans ma carrière.
Et le lancement de la campagne ? Quel impact cela a-t-il eu sur votre carrière ?
Leroy : C’était un tourbillon. La campagne a fait des vagues à l’échelle internationale et soudain, j’ai reçu des appels de Barcelone, Milan, New York – c’était incroyable. Carrera m’a montré que j’étais plus qu’un simple mannequin ; Je suis un artiste. Cette expérience a ravivé ma passion pour le mannequinat et m’a donné la confiance nécessaire pour poursuivre des rêves encore plus grands.
Merci Leroy d’avoir partagé ces histoires inspirantes ! Vos expériences apportent beaucoup de profondeur et de perspicacité au monde du mannequinat.
IMAGE : LEROY MORITZ AIYANYO
Si vous êtes intéressé par encore plus d’articles et d’informations sur le style de vie de notre part chez Bit Rebels, nous avons l’embarras du choix.